Archives de catégorie : Inspirations

Brève de vernissage…

Olivier Perrot, photographe : « Je demeure convaincu, comme Dostoïevski, que « seule la beauté sauvera le monde« . C’est notamment ainsi je pense que l’on prendra soin de notre environnement. »

Je ne serais donc pas le seul à le penser !  Je ne connaissais pas Olivier avant le 25 ; magie des rencontres et du partage des idées. Nous avons parlé un peu et regardé beaucoup.

A découvrir : www.photographe-perrot.com

Inspiration à quatre maîtres

Lorsque l’on me demande qui sont mes photographes préférés, … je suis bien ennuyé pour répondre.
En effet, par nature, je ne suis pas «Fan de ». J’aime certaines créations de certains artistes, mais n’ayant pas la connaissance de toutes leurs œuvres et personnalités, il m’est impossible d’en préférer un plus qu’un autre.

En revanche, j’ai eu quatre maîtres, Paul Goirand, Viktor Polson, Arnaud de Wildenberg et Laurent Brémaud. Nous avons échangé, travaillé ensemble. Je peux  trouver mes racines dans leurs démarches respectives.
Des deux premiers, j’ai appris la maîtrise de la lumière en studio et la rigueur d’une production, du troisième la créativité en toutes circonstances à l’extérieur, la maîtrise du cadrage, la réflexion avant l’action, et du quatrième le passage à l’ère numérique.

Bien qu’ayant été parmi les pionniers à utiliser ces nouveaux outils sur des projets très lourds, Laurent a réussi à maîtriser très tôt l’ensemble de la chaîne graphique à un très haut niveau de qualité et sur le long terme. Ses avis me sont précieux, il allie la passion de la technique à l’organisation au service de la création, la sienne et celle des autres.

Une fois l’outil maîtrisé, je trouve l’inspiration dans la littérature, la grande et la petite, dans l’actualité et dans toutes choses qui font sens et que je me fais un plaisir de traduire en images.
Par exemple, j’ai été très impressionné par le voyage de Sonia et Alexandre Poussin. La relation de leurs voyages à travers l’Afrique, à pied, en s’en remettant au hasard des rencontres est une approche de l’autre révolutionnaire (dans le contexte africain tel qu’il est perçu par les Européens), et pourtant tellement traditionnellement simple et naturel.

Ils ont fait confiance à un continent.
Nous en ressortons riches d’humanité.
De l’ensemble de tout ce que j’ai perçu dans ces lignes sortira peut-être une image.
Le temps de la maturation…

L’événement Nature Capitale sur les Champs Elysées

Projet de Végétalisation des Champs Elysées © Nature Capitale

Avez-vous entendu parler de Nature Capitale ?

L’événement aura lieu durant le week-end de la Pentecôte, du 22 au 24 mai  : Gad Weil (créateur et metteur en scène d’arts de la rue, déjà à l’origine en 1992 de « la Grande Moisson ») et Laurence Medioni (plasticienne et paysagiste) organisent une très belle mise en scène en végétalisant la plus belle avenue du monde.

L’objectif de cet événement est selon Gad Weil d’ « interpeler le public sur le travail des agriculteurs et des forestiers qui sont les premiers faiseurs de paysage de France »

Cette initiative puissante et poétique réunira entre un et deux millions de spectateurs pendant 36h.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site dédié à l’événement,  Nature Capitale

C’est dans ce contexte que j’ai été contacté par Marquise Events, organisateur des « Fouquet’s Tuesday« , qui m’a invité à exposer le 25 mai mes oeuvres sur le thème du Végétal sublimé.

Mon oeuvre sur le thème du végétal

Fleurs, branches d’arbres, épis ou champs de blés, autant de sujets qui m’interpellent et qui seront le thème de mon exposition du 25 mai.

Ce qui m’intéresse particulièrement ? Définir des points de netteté improbables, des zones de flou étudiées qui, capturant le regard permettent de découvrir la douceur et fragilité du végétal.
Les tons sur ton délicats révèlent les structures architecturales complexes de ces sujets éphémères et pourtant extrêmement résistants. Combinaison des nuances, jeux de lumières, de matières et compositions renforcent la polysémie de l’image et en appuient l’esthétique, lui donnant une dimension « Art Graphique ».
En sublimant le végétal, je choisis d’attirer l’attention sur la fragilité du vivant, tout en rendant inconcevable sa disparition ou son probable appauvrissement.
Comment nous priver de telles beautés ?