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Interview : Jean-Philippe DELMOTTE, PRISMAFLEX, partenaire de l’exposition

De g à d : Jean-Philippe Delmotte (Dir. Général), Nathalie Audrain (Aste. marketing), Pierre Sioli (Dir. Artistique) et Olivier Albert (Dir. Commercial)
De g à d : Jean-Philippe Delmotte (Dir. Général), Nathalie Audrain (Aste. marketing), Pierre Sioli (Dir. Artistique) et Olivier Albert (Dir. Commercial)

 J’ai rencontré le groupe PRISMAFLEX en 2006, à l’occasion du lancement de sa marque « Scenolia », lors de la création de leurs gammes de supports imprimés pour la décoration intérieure et extérieure de l’habitat.
Pierre Sioli, son Directeur Artistique, recherchait à l’époque des artistes, des photographes, des designers pour constituer un fond iconographique et travailler sur ses collections.
Par mon travail de commande, j’ai donc participé à la naissance d’une marque !
D’année en année, nous avons évolué ensemble dans la recherche de nouvelles approches créatrices d’émotions visuelles, « d’instants capturés », et des liens amicaux se sont tissés…

Jean-Philippe, du « Végétal sublimé » à la « Sublimation », il y a des points communs…

En effet, car au-delà du jeu de mots, c’est un véritable engagement dans le Développement Durable et le respect de notre environnement que nous avons pris depuis quelques années déjà au sein du groupe.

Notre contribution en tant que partenaire à votre projet (avant première sur les aires d’autoroute de Beaune et Villefranche s/Saône au cours de l’été, et l’exposition en elle même qui se tiendra à l’Orangerie du Parc de la Tête d’Or) s’est révélée une évidence, car nous lançons cet automne… la Sublimation !

C’est un procédé d’impression sur tissus (la sublimation thermique précisément) dont la qualité et la pérennité  (à l’intérieur) rejoignent les critères liés aux œuvres d’arts graphiques.

Cet engagement pour le Développement Durable, c’est donc une conviction profonde ?

Oui, et je dois dire que l’implantation de nos sites de production au cœur des Monts du Lyonnais nous y a tout naturellement prédisposés…(sourire) !

Nos clients y sont de plus en plus sensibles, et même demandeurs.

Nous avons déjà mis en place plusieurs mesures dans ce sens : nous développons en permanence des technologies moins impactantes sur l’environnement comme par exemple  des matières recyclables et plus légères, des encres aqueuses…

Nous sommes également membres du réseau de collecte et de recyclage Texyloop pour les bâches PVC. Et notre démarche va même plus loin, car nous proposons à nos clients des services de collecte sur les lieux d’affichage et de tri sélectif.

Nous avons tout récemment signé un partenariat avec une jeune société française, créatrice du premier film photovoltaïque transparent au monde pour développer les premiers panneaux d’affichage publicitaires totalement autonomes énergiquement.

Notre objectif fort pour 2011 : obtenir la certification ISO 14001 avant la fin de l’année !

Concrètement, quelles seront les applications de la sublimation pour vos produits ?

Nous utilisons des supports textiles, offrant des touchés différents, qui conviennent aussi bien pour la communication des entreprises et des annonceurs, que pour la décoration de l’habitat. Les encres, spécialement développées par notre fabricant, offrent une durabilité exceptionnelle de 2 ans à l’extérieur.

Tout cela ouvre de nouvelles voies de développement pour Prismaflex et Scenolia, car nous avons organisé une capacité industrielle spécifiquement dédiée à cette technologie (une imprimante en 3 mètres technologie sublimation aqueuse et une calandre laminateur en 3,20 m).

Nous pouvons par exemple imaginer une nouvelle gamme textile pour l’un de nos produits phares : nos brise-vues JARDIMAGE, ou encore pour nos Tableaux d’extérieur lancés au printemps…mais aussi des innovations exclusives, tout est permis.

Cela laisse entrevoir encore de belles années de collaboration mutuelle (sourire) !

Entre le travail artistique pur en édition très limitée et vos productions industrielles,  n’y a-t-il pas antinomie ?

Non pas du tout, le soutien à votre projet, comme d’autres d’ailleurs dans le domaine graphique, se veut une démonstration de la pertinence de nos choix artistiques et des relations privilégiées que nous entretenons avec la création en général. Le travail de commande que nous vous demandons n’a rien à voir avec vos recherches personnelles, que vous imprimez indépendamment selon les critères de la Digigraphie®, mais bien sûr il bénéficie de votre expertise artistique et nous sommes convaincus que cela apporte une plus value indéniable à nos produits. Notre apport consiste en une mise en application de nos savoir-faire pour la communication extérieure.

Notre action vis à vis des artistes est comparable à celle de toute entreprise en R&D. La création artistique est un espace de liberté qu’il faut soutenir car c’est de ce creuset que germe l’avenir.

Merci Jean-Philippe !

Quelques informations complémentaires sur le groupe PRISMAFLEX :

Fabricant de panneaux publicitaires et imprimeur numérique grand format, 300 salariés dans le monde, 10 implantations internationales, 120 pays couverts.

Une équipe R & D et Bureau d’études de 20 personnes. Membre du réseau de collecte et de recyclage Texyloop. Certification ISO 14001 en cours.

Les Artistes dans la rue

Pour ceux qui aimeraient voir ou revoir mes images, je les exposerai le 12 juin lors de la 25° édition des « Artistes dans la rue », organisée  par l’Ecole des Beaux Arts de Versailles. Attention cela ne dure qu’une journée de 9h à 19h, place Notre Dame. Très pratique, il y a un parking juste en dessous. Très sympa, un concours est même organisé. Espoir.

A samedi !  Je réserve une surprise à ceux qui me diront avoir lu mon blog… 😉

Le Réseau de l’Image, soutient l’exposition

Christine Sadrin, Chef de projet Image, Département Territoires & Réseaux à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Hauts-de-Seine .

Christine, Le Réseau de l’Image, ça à l’air mystérieux, peux-tu nous le présenter ?

Il n’y a pas de mystère, il est transparent.  Avec le Réseau de l’Image, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris – Hauts-de-Seine propose la promotion des métiers de l’image numérique autour d’une démarche de progrès et de développement durable partagée. Les chefs d’entreprises ont bâti une charte d’engagement éthique. Ils s’engagent à se former, à monter en conscience et en responsabilité, à cerner les enjeux et les implications de leur entreprise dans l’univers de la communication et des médias. Cette charte, signée par tous les membres est présentée comme incontournable à tout candidat au réseau. Mais si on parle de ton exposition, au même titre que les autres membres tu partages ces valeurs dont tu mets en évidence les concepts dans tes images.

Pour la CCIP, faire vivre et soutenir des réseaux, est-ce si important ?

Les réseaux d’entreprises répondent à un vrai besoin, la demande est croissante depuis plusieurs années et la CCIP mène une démarche pro-active pour les développer.

Comme dans tout réseau, l’objectif est de rencontrer d’autres dirigeants du secteur pour promouvoir son savoir-faire, bénéficier de l’expérience et de l’expertise de ses pairs, confronter des idées, avoir des éléments de benchmark.

C’est également une possibilité pour les membres de renforcer leurs compétences globales grâce à des apports extérieurs d’experts dans les domaines juridique, stratégique, de gestion des ressources humaines, de développement durable et de nouer des partenariats.

Comment cela se traduit-ilconcrètement ?

Par des projets ou actions réalisées en commun par les membres, je pense à la maison du Développement Durable, plus récemment au profit de la Ligue contre le cancer ou plus d’une douzaine de membres se sont réunis pour monter une opération énorme en 10 jours chrono (prises de vues photo et vidéo sous marine, TV directe sur le web…. ) et maintenant cette exposition, avec la collaboration de 4 membres, en sont des exemples vivant. Nous voyons cela comme la mise en pratique des principes qui  fédèrent les membres et servent d’exemple. Sur le site du réseau on peut avoir un aperçu de son actualité.

Le rôle de ce réseau est-il  uniquement éthique et théorique ?

Pas uniquement, quand les membres sont d’accords sur les idées et le prouvent  par la mise en pratique quotidienne alors la confiance s’installe. Comme les membres sont tous complémentaires, des collaborations se créent.  Un réseau sert aussi à terme, à faire du business. Mais dans ce cas, c’est un business éthique, leurs clients apprécient, la planète aussi.

A l’avenir ?

En 2010, le réseau continue à s’agrandir pour créer encore davantage de synergies entre les entreprises de la communication, du print, de la 3D, du jeu, du graphisme, de la production audiovisuelle, de la photo, du son.