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Interview : Didier Séjourné, Canon France

 

« Kyosei », c’est la philosophie du groupe Canon dont le Développement Durable est une composante essentielle, de la conception jusqu’à la fin de vie des produits.

La norme 14001  et le partenariat depuis 1998 avec le WWF témoignent de la préoccupation environnementale de Canon.
Ce préambule pour expliquer que Canon, pour moi,  n’est pas seulement et naturellement un partenaire technique : nous nous retrouvons sur des valeurs communes.  Didier Séjourné, Chef de Produits – Marché Arts Graphiques (au sein du Département Marketing Produits Pro) qui, avec Jean-Jacques Archambault, a été extrêmement réactif sur mon projet.  Je les en remercie !  

Didier, vous avez une longue expérience de l’impression jet d’encre, pourriez-vous nous faire un point sur cette technologie ?

Il faut rappeler que Canon est l’inventeur de la technologie jet d’encre, technologie à maturité depuis 2004, pour fournir des tirages de qualité « art graphique ». Depuis, de génération en génération, la qualité s’améliore avec un élargissement permanent de  la gamme de couleurs retranscrites. Cela apporte des couleurs plus profondes, des dégradés plus fins, une gamme de gris plus large pour des images noir et blanc très riches, aux noirs plus intenses, et des images couleurs nuancées. Avec notre dernière génération de machines, la gamme des couleurs est étendue de plus de 20 % par rapport aux modèles précédents, c’est énorme.

Quand on pense beaux arts, on pense pérennité, pouvez-vous garantir  la longévité de vos tirages ?

Aucun fabricant ne peut garantir une « durée de vie » d’un tirage. Trop de paramètres entrent en ligne de compte. Cependant, les tests effectués sur nos produits par des laboratoires indépendants estiment la durée de vie d’une impression de 80 ans à beaucoup plus, en fonction des conditions de stockage. Nous sommes donc pleinement éligibles aux tirages beaux arts. Mais si vous me parlez de pérennité, sachez que nous pensons aussi à la planète : nos nouveaux systèmes sont plus économes en encre et en emballage.

Vos imprimantes ne donnent le meilleur qu’avec le papier Canon ?

Non, le choix d’un papier est très personnel pour un artiste, puisque cela a une incidence directe sur le rendu. Chez Canon, dans notre gamme beaux arts, nous avons un mat lisse de 250gr, dont vos invités pourront apprécier le rendu le 25 mai, puisque vous l’avez choisi pour vos tirages A1. Tirés sur notre dernière génération de machine commercialisée depuis avril, c’est tout nouveau. Mais tous les papiers beaux arts, comme le Hahnemühle que vous utilisez pour vos  formats A2, fonctionnent parfaitement.

Qu’est-ce qui vous a incité à devenir partenaire pour l’exposition du 25 mai ?

La qualité des tirages que vous nous avez présentés, qui montrent une maîtrise de la post production. Des fichiers bien préparés constituent un excellent exercice pour nos nouvelles machines. Le thème abordé rejoint notre philosophie, le moment est bien choisi, tout cela est cohérent… Je ne vous parle pas du côté artistique qui ressort, mais c’est certainement parce que vous utilisez un appareil Canon pour la prise de vue ! (rires )


Interview : Michel Soyer, Marquise Events, organisateur des Fouquet’s Tuesdays

Michel Soyer, vous accueillez mon exposition au Fouquet’s le 25, pourriez-vous nous dire quelques mots sur Marquise Event et votre aventure avec ce prestigieux établissement ?
La direction du Fouquet’s souhaitait faire redécouvrir aux Parisiens ce lieu mythique et monument historique classé. Nous avons proposé de remettre au goût du jour le « café society » des années 30. Ces cafés littéraires où les artistes de toutes disciplines venaient présenter leurs œuvres et rencontrer le public simplement. Tout le monde peut pousser la porte, l’entrée est gratuite et les consommations ne sont pas obligatoires. Plaisir des yeux et échanges informels avec les artistes (peintres, écrivains, sculpteurs, photographes…), les amateurs d’art et les habitués des lieux. Melting pot artistique, au cœur de la plus belle avenue du monde,  le  Fouquet’s  participe à la vie  parisienne par la diversité des expressions qu’il révèle.

Marquise Event  travaille à faire connaître les pays de l’Est et leurs cultures. Quelle est la raison de votre implication et les événements à venir dans ce cadre ?
Depuis 20 ans Marquise Events organise des événements haut de gamme et des soirées de prestige  pour des grands comptes, des institutions et notamment des ambassades.
Par affinité, je me suis penché sur l’histoire et la culture  des pays de l’ex bloc soviétique qui sont d’une grande richesse. Il y a aussi de leur côté un grand désir de culture française. Il y avait donc un pont à rebâtir. Chaque année un pays est à l’honneur, cette année la Serbie et la Géorgie. La jeunesse de ces pays veut se tourner résolument vers l’avenir. L »art contemporain, la mode, le cinéma mais aussi une production à forte valeur ajoutée, nous aident dans cette tâche de reconnaissance mutuelle.

Qu’est-ce qui vous à poussé à choisir mon travail pour le 25 mai ?
Mise à part la qualité des images que vous m’avez présentées, votre thème « Le Végétal sublimé » est en parfaite résonance avec l’actualité des Champs Elysées. Votre exposition intervient comme un point final à ce grand week-end végétal, une conclusion effervescente et positive. C’est ce qui ce dégage de votre travail, vous nous faites aimer les fleurs et donnez envie de protéger les champs !

Si Dieu était photographe…

 

Soudure sous vide par faisceau d’électrons d'un réservoir de carburant pour satellite. (titane)

France Inter, La tête au carré, le 10 mai 2010. Mathieu Vidard reçoit Serge Brunier.

« Nous apprenons que l’Europe s’apprête à construire au Chili le plus grand télescope du monde, l’EELT, disposant d’une lentille de 40 mètres de diamètre (NDLR : soit deux fois environ la longueur du Bar de l’Escadrille au Fouquet’s !) dans le but de pouvoir nous rapprocher de l’image du Big Bang et tenter une explication de la création de notre univers ».

Hypothèse : Et si le Big Bang n’était qu’un grand flash ? Avec un télescope plus puissant encore pourrions-nous alors apercevoir le visage du créateur derrière le flash ? Dieu serait donc photographe !
L’inverse n’est pas forcément vrai….
Brève de comptoir 😉

Espace temps : En revanche, question espace-temps, a-t-on conscience de ce qui se passe dans l’appareil lors d’un déclenchement ?  Prenons le 250ème de seconde avec un flash.

  • Instant T moins x : demi-pression sur le déclencheur, analyse de la lumière, mise au point, retour de l’information de distance, prise en compte de cette dernière pour le calcul de la lumière, prise en compte de ces informations pour le calcul théorique de la puissance de l’éclair.  Choix : vitesse, diaphragme, sensibilité, incidence du flash… par l’opérateur en fonction du résultat escompté. Prêt ?
  • Instant T :  pression sur le déclencheur, lever du miroir, ouverture du premier rideau,  correction des réglages en fonction de la réalité lumineuse du sujet, déclenchement du flash, modération de sa puissance en fonction du sujet, « impression » des différentes couches RVB des 21 millions de pixels du capteurs avec un décalage temporel, début de transmission des informations à la mémoire tampon, fermeture du deuxième rideau, descente du miroir. Fin. 1/10ème de seconde plus tard, 28,4Mo d’informations sont stockées sur la carte mémoire.
  • Instant T + 1/250 ème de seconde :  appareil prêt pour l’image suivante.

C’était pour la technique, reste la création… C’est une autre histoire.

Interview : Jacques Setbon, L’Agence de Fab, mécène de l’exposition


Alors que j’accroche le Soleil, Jacques décroche la Lune (« Décrocheurs de Lune », c’est le slogan de sa société, l’Agence de Fab) !  Nous sommes tous deux  membres du Réseau de l’Image Numérique, initiative de la CCIP 92,  qui regroupe les professionnels des Hauts de Seine de notre secteur d’activité autour d’une charte «éco-citoyenne» dont la RSE (Responsabilité Sociale Environnementale) et le Développement Durable font partie.


Jacques, explique-nous ton approche du Développement Durable  ?
Dans notre secteur, la révolution numérique a apporté d’énormes changements de mentalité et de méthodes de travail. Pour ma part, travaillant dans l’impression numérique, j’ai toujours été sensible à l’impact de notre activité sur l’environnement. En 2006, nous avons pris le taureau par les cornes, et pour mettre en application les théories, la technologie était au rendez-vous.

La route était-elle fleurie ?
Il a d’abord fallu convaincre l’équipe, même si chacun de nous, à titre personnel, y était déjà sensible. Nous avons ensuite « mis en ligne » le tout dans une démarche à la fois de production et commerciale.
Nos clients, au début, ont été curieux, mais maintenant ils sont demandeurs. Economiquement, il n’y a pas trop de différence, et si on considère le coût global d’une opération (montage, démontage, retraitement), il y a même de vraies économies. Cela devient un argument pour nos clients, en interne comme en externe, parce que leurs salariés et leurs propres clients sont sensibles aux bonnes pratiques qu’ils mettent en place.

Tu parlais technologie ?
Oui, ce sont des investissements lourds, de vraies décisions. Nous sommes fiers aujourd’hui d’avoir choisi la sublimation thermique. On imprime en Haute Définition sur un papier transfert. Le sandwich papier/tissu passe dans une calandreuse (à 180°), les encres à base aqueuse (sans solvant, -48% de C02) arrivent à un état gazeux (c’est la sublimation), les fibres du tissus s’ouvrent, l’encre se transfert DANS les fibres, en refroidissant les fibres se referment retenant l’encre solidifiée. Ce qui donne un rendu photographique HD allié à une grande résistance mécanique et temporel. L’ensemble de nos choix nous a permis de déposer une marque, le Textile Communicant®.

As-tu un exemple d’application ?
Les portiques magnétiques aux entrées des magasins, par exemple, sont d’excellents supports de communication, dont nos clients renouvellent le visuel régulièrement. Le tissu, trois fois plus léger qu’une bâche et plus compact que du carton, voyage dans une simple enveloppe. Le client installe le nouveau visuel, et nous renvoie l’ancien.  Nous confions ces tissus à un atelier protégé qui confectionne divers objets. Les dernières chutes sont retraitées, rien ne se perd, le cycle est complet. Nous avons embauché une personne pour la mise en place de RecTex, filière de recyclage des textiles en collaboration avec le Domaine Emmanuel (ESAT).

Tu es mécène de mon exposition dont tu finances l’impression des numéros 0 et la scénographie, peux-tu donner les raisons de ton choix ?
Parce que je ne voulais pas t’avoir comme client ! (rires). Plus sérieusement ; l’œuvre artistique est exigeante, c’est un bon exercice pour démontrer notre savoir faire. Entre ton travail en haute définition, qui ne pardonne rien à la captation et le mien à la restitution, dans le principe, nous sublimons tout les deux (rires) !
Et sur les valeurs, les thèmes abordés, ta vision positive, l’esthétique… Tout cela nous parle. Nous sommes cohérents, d’ailleurs nous sommes également partenaires du Festival International de l’Image Environnementale en Arles (FIIE).

Merci Jacques !

Quelques informations supplémentaires sur L’Agence de Fab (20 salariés), ses engagements : Démarche RSE initiée en 2006, Imprim’Vert depuis 2008, Iso 14001 en cours, Bilan Carbone 2008 et certification ADEME, Partenaires des associations El Boun et Le Geste Environnemental, recyclage des bâches PVC par une participation active au programme Texyloop. 2010 : Mise en place de RecTex. Membre imminent de 1% pour la planète

Le sel…

Brainflower, détail

Il en va des images comme des mots. Certains sont précis, monosémiques, d’autres ont plusieurs sens, polysémiques. Les mots ne sont-ils pas des groupes d’images faisant sens ? La mécanique de lecture d’une image est très précise et fait appel à ces mélanges de sentiments qui nous constituent. C’est cette alchimie qui, instinctivement, nous fera réagir ou non à une image. La culture est le fond du creuset, puis nos propres histoires, la vie se charge de mélanger et nous voilà dans nos individualités face à l’image.

La couleur, le graphisme, la composition, les zones de netteté…, doivent d’abord capturer le regard, fixer l’attention, ouvrir l’esprit. Alors la nature des éléments représentés vont faire sens entre eux et impacter le cortex directement sans traduction, c’est l’Emotion. Le cerveau décode cette émotion en cherchant dans sa base de données toutes les traductions, tous les possibles. Il propose un sens qui déterminera une attitude, une action. C’est ce travail « reflex » qui fait la puissance de l’image et rend son empreinte durable.  A l’inverse du mot qui aura besoin d’une traduction pour arriver à l’émotion.

Plus une image sera chargée d’informations, plus elle fera sens, plus sa lecture sera complexe sans pour autant interdire le plaisir du premier degré puis des suivants au fur et à mesure de l’observation. C’est tout le sel d’une bonne image, elle nous attrape, force la contemplation puis par son questionnement nous amène à la méditation.

Interview : Pascal Jarry, Passion Nature

Pascal Jarry, Président d’ArtePrint, est partenaire de mon exposition du 25 mai au Fouquet’s.

Pascal, Passionnément Nature, est-ce que tu peux nous en dire un peu plus, et notamment sur ta vision du Développement Durable appliquée à ton entreprise ?
Bernard Busson et moi-même avions déjà un longue expérience de l’imprimerie et un intérêt pour la chose imprimée quand nous avons racheté l’imprimerie en 2003 (1,5M€ de CA/ 9 employés). Peu après, nous nous sommes aperçus que le CTP (système de gravure des plaques par ordinateur) avait besoin d’une sérieuse remise aux normes, à toutes les normes. De là, a démarré une sensibilisation sur l’impact social et environnemental de notre activité. Cap sur l’avenir, RSE et DD sont devenus un axe de développement autour de valeurs auxquelles nous croyons.
Les étapes :
–  septembre 2005 : obtention de la marque « Imprim’vert » (gestion des déchets),
2006 : utilisation d’encres végétales pour toutes les impressions,
2007 : obtention des certifications PEFC et FSC (programmes de protection et de gestion des forêts), adhésion au Pacte Mondial (Global Compact – favorisant l’émergence d’un marché mondial plus stable, plus équitable, plus ouvert…),
2008 : 38K€ d’investissement pour un bar à encres (élimination des récipients intermédiaires), Bilan carbone et compensation en adhérant au programme Gevalor ( Action Carbone, Fondation GoodPlanet de Yann Arthus Bertrand). Nous avons reçu à cette occasion l’Eco Trophée du 93 catégorie « Développement Durable »
2009 : démarche ISO14001 et certification SME niveau 2/3
2010 : en fin d’année, pour être opérationnels en 2011, nous mettrons en place un nouveau système CTP visant à diminuer les déchets liquides de 50%.
Et l’aventure continue ! Globalement le DD appliqué à notre entreprise est un formidable vecteur de croissance et nous permet de rester en cohérence avec nous-mêmes. C’est précieux et il ne faut pas s’en priver.

Aujourd’hui, au quotidien, comment cela est vécu ?
Evidemment, tout cela est allé de pair avec un souci de la qualité à tous les niveaux sur tous les postes. Nos clients ont bien compris notre démarche, le marché est maintenant demandeur, les 25 employés nous le rendent bien, ensemble nous réalisons 6 M€ de CA, les chiffres parlent d’eux-mêmes. En France, nous devons être trois entreprises du secteur à avoir poussé aussi loin la réflexion DD et RSE et sa mise en application.

Peux-tu en dire plus sur notre partenariat ?

Au premier abord, il se trouve que nous nous sommes retrouvés autour des mêmes valeurs. Après avoir sensibilisé nos personnels et notre clientèle au Développement Durable à travers notre démarche industrielle, il était naturel de le faire en soutenant ta démarche artistique. En imprimant tes cartes (qui seront vendues lors de l’exposition au Fouquet’s), nous sommes fiers de démontrer notre savoir-faire et partager avec le public l’émotion qui se dégage de ton travail.

La vision de mon chien….

La vision de mon chien est à environ 15 ans, celle de ma génération s’étend sur encore  60 ans, celle de nos enfants à 100 ans.
Je vous invite à fixer longtemps son regard ; comme moi, vous y verrez probablement la confiance et la question.
Sur vous, sur son avenir, sur le vôtre, donc sur notre responsabilité. Comme la Terre, comme nos enfants, il place sa confiance en nous.
La Terre, elle était là avant, elle sera là après, elle n’en a cure.
Mon chien, tant qu’il a des croquettes, ça ira 😉
Mais nos enfants ?…

De là viennent les prises de conscience essentielles sur nos responsabilités, et la durabilité de nos développements.
J’y apporte mes fleurs… 😉

Interview : Pascale Bernet, Art’Kétype

Pascale Bernet, fondatrice d’Art’Kétype, est partenaire de mon exposition du 25 mai au Fouquet’s.

Pascale, comment est né ton concept Art’kétype ou l’art sur mesure ?
Après une expérience professionnelle de plus de 30 ans dans la stratégie de communication et dans la création visuelle, j’ai décidé d’allier mon expertise et mon goût pour l’art ; de là m’est venue l’idée de créer Art’kétype.
Mon concept est simple : Faire se rencontrer l’œuvre d’art et l’univers de la décoration et/ou de la communication (qu’il soit espace privé ou public). Je mets cette expertise au service d’une création artistique sur mesure qui réponde aux besoins de mon client.

Comment vis-tu l’écologie dans le cadre de ton activité ?
J’avoue qu’il n’est pas évident, a fortiori dans mon domaine, de faire le lien avec une ambition écologique.
Néanmoins, je travaille avec beaucoup d’artistes, qui partagent avec moi ces valeurs. Julien Allègre, par exemple, crée à partir de « ce bidon icône du XXème qui nous ramène à notre condition de consommateur en portant ce rébus au rang de l’art ». Il a pour particularité de questionner le spectateur sur le rôle de l’art à l’époque de la mondialisation. Il nous parle aussi de sa préoccupation de l’environnement et s’attache à redonner de la vie à ce qui aurait dû disparaître.
D’autres artistes choisissent le recyclage : Sylvain Gelinotte utilise l’huile de vidange pour donner une nouvelle dimension à ses créations, Patricia Dess crée des meubles fonctionnels à partir de matériaux recyclables (cartons) et de peintures écologiques.

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’être mon partenaire pour cette expo ?
Tout d’abord j’aime beaucoup ton travail. J’aime ta façon d’exprimer la quintessence des choses sur lesquelles tu portes ton « regard photographique ». Véritable révélateur de la beauté de la nature, tu nous fais prendre conscience des valeurs essentielles à redécouvrir et à respecter.

Sublimer, Sublimation… Définitions !

Le thème de mon exposition au Fouquet’s est « le Végétal Sublimé », et comme l’on me demande régulièrement « Pourquoi « sublimé »? », voici donc quelques définitions… afin de vous expliquer plus précisément le choix de ce terme.

  • sublimer : verbe transitif (latin sublimare)
    Littéraire. Transposer en quelque chose de pur, d’idéal.
    Faire subir la sublimation.
  • sublimation : nom féminin (bas latin sublimatio, du latin classique sublimare, élever)
    Passage d’un corps de l’état solide à l’état gazeux.
    Littéraire. Transformation des pulsions internes en des sentiments élevés, en de hautes valeurs morales ou esthétiques : Sublimation des instincts.
    Processus par lequel la pulsion sexuelle échange le but sexuel originaire par un autre, non-sexuel, qui lui est apparenté et change d’objets en faveur d’autres objets socialement plus valorisés.
  • sublime : adjectif (latin sublimis, haut)
    Qui est le plus élevé, en parlant de choses morales ou intellectuelles : Sublime abnégation.
    Dont les sentiments et la conduite atteignent une grande élévation : Il a été sublime dans cette circonstance.
    Qui est parfait en son genre : Un tableau sublime.

source : www. Larousse.fr