Fleurs, branches d’arbres, épis ou champs de blés, autant de sujets qui m’interpellent et qui seront le thème de mon exposition du 25 mai.
Ce qui m’intéresse particulièrement ? Définir des points de netteté improbables, des zones de flou étudiées qui, capturant le regard permettent de découvrir la douceur et fragilité du végétal.
Les tons sur ton délicats révèlent les structures architecturales complexes de ces sujets éphémères et pourtant extrêmement résistants. Combinaison des nuances, jeux de lumières, de matières et compositions renforcent la polysémie de l’image et en appuient l’esthétique, lui donnant une dimension « Art Graphique ».
En sublimant le végétal, je choisis d’attirer l’attention sur la fragilité du vivant, tout en rendant inconcevable sa disparition ou son probable appauvrissement.
Comment nous priver de telles beautés ?